Terre-Neuve, Perle de l'Atlantique - Terre-Neuve-et-Labrador - Randonnée Terre-Neuve - Observation baleine

Sans tarder, départ vers Cape Spear, le point le plus oriental du continent. Là, face à l’Atlantique, le regard se perd dans l’infini. Retour en ville pour une soirée libre, entre façades colorées, pubs animés et cuisine locale à découvrir à notre rythme.

Ce matin, nous prenons la route vers Trinity, village côtier aux maisons de bois peintes, posé entre mer et collines. L’atmosphère invite à ralentir. Les quais, les façades, les barques amarrées : tout semble figé dans une douce harmonie. Départ pour une randonnée sur La Skerwink Trail qui nous ouvre ses paysages en bordure d’océan, entre falaises minérales et pins courbés par le vent. L’après-midi s’écoule au rythme de la découverte, entre échoppes d’artisans, théâtre historique et ruelles paisibles. Une journée à l’écoute du lieu. Installation pour deux nuités à Trinity.

Cap sur la péninsule de Bonavista. Ce matin, nous quittons Trinity pour rejoindre ce bout de terre balayé par les vents, où les falaises plongent dans l’Atlantique et les phares veillent sur les caps. L’exploration se fait au rythme du lieu : observation des formes, des lumières, des contrastes, et de faune marine et aviaire ! La destination est reconnue pour leur présence de mai à septembre. Le meilleur point d'observation est Elliston souvent surnommée la capitale du macareux, c'est un des rare endroits en Amérique du Nord où il est possible de les observer de très près, directement depuis la terre ferme, le long de la falaise, sans avoir besoin de prendre un bateau.  Pour celles et ceux qui le souhaitent, de retour à Trinity, Gun Hill offre une boucle plus soutenue, entre vues dégagées et reliefs doux. La journée s’étire entre nature brute et villages aux accents maritimes. Une parenthèse minérale, ouverte sur l’horizon. retour à l'hébergement en fin de journée.

Vers le nord, changement d’ambiance. Ce matin, nous prenons la route pour Twillingate, village de pêcheurs posé sur une langue de terre entre ciel et mer. L’air y est plus vif, les couleurs plus tranchées. L’après-midi, Nanny’s Hole Loop nous invite à une boucle douce, entre forêt, rivage et points de vue sur l’océan. Le sentier serpente sans urgence, laissant place à l’observation, au silence, à la lumière qui glisse sur les rochers. Une journée à l’écoute du paysage, dans un rythme apaisé.

À l’affût. Ce matin, nous embarquons pour une sortie en mer, à la rencontre des géants et des oiseaux du large. Selon la saison : icebergs dérivants, baleines en migration, macareux moines en vol rasant ; les silhouettes se dessinent, s’effacent, réapparaissent. Le regard se tend, le silence s’installe. L’expérience est brute, presque suspendue. Une parenthèse au rythme de l’eau, entre observation et émerveillement.

Nous quittons la côte nord pour rejoindre le parc national du Gros-Morne. La route traverse des paysages de plus en plus escarpés, entre fjords intérieurs, forêts denses et reliefs tourmentés. En fin de journée, nous faisons halte au phare de Lobster Cove Head. Posé face à l’océan, il raconte la vie des gardiens, les tempêtes passées, les départs en mer. La lumière décline lentement sur les rochers. Un moment suspendu, entre histoire et horizon.

Au pied du géant. Nous entrons dans le parc national du Gros-Morne, territoire minéral et contrasté, classé à l’Unesco. Si les conditions le permettent, nous partons pour une boucle au pied du mont, entre forêts boréales, rivières claires et parois abruptes. Le sentier qui se fait en aller-retour dévoile peu à peu l’ampleur du relief, la puissance du lieu.

Le sentier d'approche de 4,5 kilomètres menant à la plate-forme d'observation située au pied de la montagne Gros Morne est classé modéré, et c’est une randonnée très gratifiante. Le sentier serpente à travers la forêt et suit le ruisseau du ravin Crow. En chemin, admirez les vues spectaculaires sur des chutes d’eau, la falaise Crow et le mont Gros-Morne. Un pont surplombant une chute à mi-chemin est une destination tout indiquée pour les personnes qui préfèrent une randonnée plus courte. Si l’accès n’est pas encore ouvert, d’autres itinéraires nous permettent de découvrir d'autres paysages du parc

Fenêtre sur l’intérieur. Ce matin, nous rejoignons l’embarcadère de Western Brook Pond, fjord spectaculaire enclavé dans les terres du parc national du Gros-Morne. Une courte marche à travers tourbières et épinettes nous mène jusqu’au lac. Là, nous embarquons pour une croisière silencieuse entre les parois vertigineuses, vestiges d’un ancien fjord glaciaire. L’eau est noire, les falaises s’élèvent à pic, les cascades s’élancent sans bruit. Le regard glisse sur les lignes du relief, happé par la verticalité. Une traversée contemplative, au cœur du minéral.

Derniers pas dans le minéral. Ce matin, nous rejoignons Deer Lake, aux portes sud du parc national du Gros-Morne. Si les conditions le permettent, nous partons explorer les Tablelands, plateau ocre et aride, vestige d’un manteau terrestre remonté à la surface. Ici, la végétation se fait rare, les formes sont brutes, les couleurs inattendues. Le sentier serpente à travers cette étrangeté géologique, entre silence et résonance. Si l’accès est encore fermé, d’autres itinéraires nous ouvrent les paysages du parc, toujours aussi puissants. Une dernière immersion dans la matière du monde.

Mémoire et témoignage. Nous faisons halte à Boyd’s Cove, au Beothuk Interpretation Centre. Ce lieu discret raconte l’histoire d’un peuple disparu, les Beothuks, premiers habitants de Terre-Neuve. À travers les objets, les récits et les traces, nous entrons dans une mémoire silencieuse, souvent oubliée. L’après-midi, cap sur Gander, ville au rôle singulier dans l’histoire contemporaine. Nous rencontrons un habitant qui nous partage, en anglais, le quotidien bouleversé du 11 septembre 2001, quand des centaines de passagers venus du ciel ont été accueillis ici. Une journée entre mémoire ancienne et histoire récente, entre silence et parole.

Depuis Gander, nous rejoignons Fogo Island, (en ferry 1h environ de traversée) territoire insulaire aux contours découpés, posé sur l’Atlantique. L’arrivée se fait en douceur, entre mer calme et lumière changeante. La journée s’écoule au rythme de l’île : villages aux maisons colorées, paysages sculptés par le vent, ateliers d’artisans et sentiers côtiers. Une fois sur l'île nous ferons le tour pour observer quelques uns des bâtiments historique. Chaque pas invite à ralentir, à observer, à écouter. Ici, le temps semble suspendu, l’espace ouvert. Une parenthèse insulaire, entre terre et mer.

Retour vers la ville.  Nous quittons les paysages côtiers pour rejoindre St John’s, point final de notre itinérance. La route traverse une dernière fois les reliefs doux de Terre-Neuve, entre forêts et lacs. L’après-midi, nous prenons le temps de découvrir la ville : ruelles escarpées, maisons colorées, effervescence discrète. L’histoire s’invite à chaque coin de rue, entre architecture victorienne, musées confidentiels et regards tournés vers l’océan. Une journée de transition, entre mouvement et recentrage.

Derniers pas face à l’Atlantique. Vous profitez de St-John's et ses environs pour une dernière découverte de l'East Coast Trail. Chaque pas prolonge le voyage, chaque souffle invite à ralentir avant le retour.

Derniers instants pour profiter de l'ambiance marine. Transfert libre à l'aéroport