Echappée islandaise en famille - L'Islande En Famille - Famille Islande - Trolls Islande -

Ce matin, on quitte Reykjavík avec l’envie de bouger. La route s’élève doucement, traverse un col, et déjà la terre fume : premières traces géothermiques, premiers frissons. On glisse ensuite dans les plaines agricoles de Selfoss, vastes et paisibles, avant que le décor ne change brusquement. Les volcans se dressent, sombres et puissants. Sur la côte sud, deux cascades nous attendent : Seljalandsfoss, fine et aérienne, et Skógafoss, large et tonitruante. Selon la météo, on marche le long de la rivière ou on pousse la porte de Skógar, un éco-musée qui raconte l’Islande à hauteur d’homme, entre maisons de tourbe et objets du quotidien. En fin de journée, on s’enfonce dans la vallée de Þórsmörk, entre crêtes et rivières, pour rejoindre notre hébergement insolite, posé aux portes des volcans. On s’installe, on respire, on partage la soirée. L’aventure est lancée.

Ce matin, on part marcher. Pas pour battre des records, mais pour s’immerger. La vallée de Þórsmörk s’ouvre devant nous, sauvage et boisée, encadrée par les glaciers et les volcans. Ici, la nature semble habitée. « La forêt de Thor », dit-on. On avance entre cascades bondissantes, gorges secrètes et sentiers qui serpentent dans l’une des dernières forêts endémiques de l’île. Les enfants courent, s’arrêtent, repartent. Chaque détour cache une surprise : un ruisseau, un tronc creux, un sommet enneigé au loin. On grimpe un peu, on glisse parfois, on rit souvent. C’est une journée pour bouger, respirer, jouer. Un terrain d’aventure brut, vivant, où l’on se sent tout petit et très libre. En fin d’après-midi, on retrouve notre hébergement, les jambes pleines de sensations et la tête pleine d’images.

Ce matin, on change de terrain. Direction le port de Landeyjahöfn, où le ferry nous attend. La mer est calme, l’air salé. En face, les îles Vestmann se dessinent, posées sur l’eau comme des morceaux de lave. À Heimaey, l’île principale, on débarque dans un décor brut : falaises vertigineuses, oiseaux en vol, et peut-être, si la saison le permet, les fameux macareux, au bec coloré. On marche, on observe, on s’étonne. Puis on pousse la porte du musée de l’éruption de 1973. Une histoire de feu et de courage, racontée avec finesse. L’après-midi se déroule entre balades et sensations iodées. En fin de journée, on reprend le ferry, le regard encore accroché aux falaises. Retour à notre hébergement, pour une soirée tranquille après cette virée insulaire.

Aujourd’hui, on prend de l’altitude. Cap sur les highlands, ce cœur minéral de l’Islande, brut et sauvage, accessible seulement quelques mois par an. La route longe le volcan Hekla, silhouette sombre et imposante, avant de s’élancer sur une piste de montagne. Le décor change : plus de verdure, juste des cendres, des roches, des couleurs. On entre dans la région de Fjallabak, aux portes des volcans colorés. L’après-midi, le guide nous entraîne sur un sentier facile jusqu’à Rauðufossar, les « chutes rouges », où l’eau semble peindre la roche. On marche, on observe, on s’émerveille. En fin de journée, changement d’ambiance : on s’installe à Landmannahellir, dans de petits chalets posés dans la lande. Silence, espace, lumière rasante. On se sent loin, mais bien.

Ce matin, on s’élance vers un décor hors norme. Quelques kilomètres suffisent pour rejoindre Landmannalaugar, paradis des géologues en herbe et des marcheurs curieux. Ici, la terre s’exprime en couleurs : coulées de lave figées, obsidiennes brillantes, crêtes orangées, et vapeurs qui s’élèvent doucement. On marche au cœur d’un dédale minéral, entre chaleur et fraîcheur, dans un paysage qui semble dessiné à la main. Le guide nous mène sur les sentiers, les enfants s’amusent à repérer les formes, les textures, les sons. Et puis, réconfort : on plonge dans une source chaude naturelle, un bain géothermique en pleine nature. L’eau fume, le corps se relâche. En fin d’après-midi, retour à Landmannahellir pour une dernière soirée dans la lande, les joues rouges et les jambes pleines de mouvement.

On quitte les hautes terres, le regard encore accroché aux crêtes. La piste redescend vers les grandes plaines agricoles du sud-ouest. Mais le voyage continue. Aujourd’hui, on explore le cercle d’or, ce trio emblématique qui raconte l’Islande en condensé. Gullfoss, d’abord, une chute d’eau puissante, sculptée dans la roche. Puis Strokkur, le geyser joueur, qui jaillit toutes les dix minutes dans un souffle chaud. Enfin, Þingvellir, vaste faille terrestre et berceau du Parlement islandais, né ici en l’an 930. Le sol s’ouvre, les plaques se rencontrent, l’histoire s’ancre. En fin de journée, retour à Reykjavík. Dîner libre, chacun choisit son tempo pour cette dernière soirée en ville.

Transfert à l’aéroport et vol retour.