Visite Pakse - Nuits Chez L'Habitant Boloven - Trek Sékong Objectif jungle laotienne avec Nicolas Vidal
- Nous sommes en cours de programmation des dates pour ces voyages. Pour plus d'informations n'hésitez pas à nous contacter
- Circuit accompagné
- À partir de 15 ans
- 15 Jours
- Niveau :
- Altitude
- Code : LAO016
- • La présence de Nicolas Vidal, connaisseur du Haut Sékong
- • L'exploration d'un monde perdu au cœur du Laos
- • L'immersion chez les Katu, les Chasseurs de Sang
- • Un trek dans un décor sauvage
- • Le campement sur les rives de la Haute rivière Sékong
- • Le plateau des Boloven à la rencontre de l'ethnie Laven
- • La découverte de la culture du café
Nous embarquons pour un voyage hors normes dans le Haut Sékong, petite Amazonie laotienne, ultime frontière et domaine des énigmatiques Katu. Nous découvrons une région sujette à de nombreux phantasmes, redoutée, à l'époque coloniale un blanc sur la carte, confins insoumis, un pays de rebelles et de Chasseurs de Sang, de nos jours toujours recluse dans des méandres de la cordillère Annamitique, dans un relief tourmenté composé d'étroites vallées creusées par d'impétueux torrents : redoutes et barrières naturelles, au pied desquelles s'arrêtent les influences extérieures. Nous y découvrirons le fin-fond de l'Extrême-Orient, une contrée auréolée de mystères ancestraux, une contrée inconnue, sauvage, envoûtante, irrésistible. Nous rencontrerons les Katu, peuple autochtone oublié dans la nuit des temps, au cours d'un voyage où se mêlent randonnée actives et immersion.
En préambule à ce voyage exclusif, nous arpentons la région la plus préservée du plateau des Boloven, à la rencontre de l'ethnie Laven et à la découverte des cultures de café.
Une vraie aventure, dans une contrée oubliée, pour les voyageurs aguerris souhaitant vivre une expérience unique.
Ce voyage a été élu "Trek de l'année" par le magazine Trekmag en 2019!
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Activités
Randonnée, Rencontres
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Hébergements
Chez l'habitant (7), en hôtel (4), sous tente (3)
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Transferts
Véhicule privatisé
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Itinérance
Voyage itinérant
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Environnement
Forêts, collines, rivières et lacs, Patrimoine et Nature
Périodes de départ et prix
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Jour par jour
Pakse
Arrivée à Pakse et rendez-vous à l'hôtel. Pakse est la capitale du Sud Laos, ville ensommeillée établie le long du Mékong, au pied du plateau des Bolovens et non loin du Vat Phu, fameux temple khmer.
En fin d'après-midi, si les horaires de vols du groupe le permettent, navigation le long des berges du Mékong vers l'amont du fleuve. Découverte de la vie locale et du fleuve mythique.
Déjeuner libre, dîner inclus.
- Hébergement : en hôtel
Pakse - Paksong - plateau des Boloven
Le matin, transfert en jeep en direction de Paksong, nichée sur le donjon central du plateau des Boloven.
La ville constitua un point stratégique durant la guerre civile laotienne qui opposa notamment le royaume du Laos au Pathet Lao, avec le soutien des Américains pour les uns et par les Nord-Vietnamiens pour les autres.
L'opération Sayasila (26 juillet 1971-31 octobre 1971) est une opération militaire d’offensive majeure durant la guerre civile laotienne. Mise en action par le commandement du roi Sisavang Vatthana, elle est lancée le 26 juillet 1971 afin de bloquer une partie de la piste Hô Chi Minh utilisée par les garnisons de l'Armée Populaire du Vietnam (APVN). Cette campagne d’envergure est planifiée en deux phases complexes, dont la réussite dépend de la coordination de deux colonnes de 4400 soldats et d’un soutien aérien rapproché. Le but étant d’attaquer plus de 1000 soldats communistes vietnamiens. Lorsque l’assaut est arrêté à la mi-août, deux troupes royalistes sont alors héliportées derrière la garnison mobile de l’APVN. Les mouvements tactiques de coordination des différentes colonnes sont un échec et la bataille tourne en faveur du 9ème régiment de l’APVN qui détruit une à une chacune des formations militaires royalistes. Le 10 septembre 1971, l’opération Sayasila est renouvelée, bénéficiant cette fois du soutien d’un nouveau régiment de guérilleros et de l’appui d’au moins quarante frappes quotidiennes de l’US Air Force. Le 20 octobre, les troupes du gouvernement royal du Laos (RLG) capturent Salavan et Paksong, au prix d’un nombre de victimes dépassant celui de l’ennemi. Ces deux points stratégiques seront finalement perdus en fin d’année après l’opération Thao La visant à couper le transbordement des garnisons de l’APVN et leur emprise sur le plateau des Boloven.
Départ dans d'anciennes jeeps et transfert (45mn sur une sente bosselée) vers la cascade de Tad Moun à travers une kyrielle de champs de légumes et de plantes (salades, piments, gingembres, concombres, choux…). A l'arrivée, temps libre pour profiter du point d'eau. Puis marche vers la ferme de M. Khamsone, bordée de plantations de café. Déjeuner de spécialités locales et installation dans sa demeure.
L'après-midi, le propriétaire vous explique les méthodes et processus de culture des arbustes caféiers puis dégustation de différents types de cafés locaux (Arabica, Robusta, Java et Typica).
Un jeune caféier est productif 3 à 4 ans après plantation. L'arbuste peut ensuite vivre pendant de nombreuses décennies. La cime est rabattue pour éviter un trop grand développement en hauteur. Lorsque les fruits parviennent à maturité, 6 à 8 mois après la floraison pour l'Arabica, 9 à 11 mois pour le Robusta, la récolte peut commencer. Deux méthodes sont utilisées, la cueillette ou l'égrappage. Viennent alors les processus de séchage et de torréfaction, cette dernière développant l’arôme et la couleur finale du café.
Puis excursion à pied en direction d'une grotte ayant servie d'abri pour les villageois durant la guerre secrète au Laos. Passage le long d'une multitude de plantations de café, via une rivière et un pont de bambou. Après 45mn de marche, arrivée au niveau de la cavité. Découverte des lieux et discussion avec le guide local sur les batailles ayant fait rage dans la région. Retour à la ferme de M. Khamsone.
Repas inclus.
- Heures de marche : 5h
- Distance Parcourue : 15 km
- Dénivelé + : 200 m
- Dénivelé - : 200 m
- Hébergement : chez l'habitant
- Transfert : Véhicule privatisé , 1h30, 60 km
Plateau des Boloven : découverte du café - rencontre avec l'ethnie Laven
Le matin, explication par le propriétaire des procédés de torréfaction. Après la présentation, dégustation des différents types de cafés locaux. Puis marche sur une sente menant vers le sommet du mont Phou Katouk, perchoir utilisé par les forces armées communistes pour canarder les troupes américaines durant les conflits. Les lieux sont parsemés d'un amoncellement de bombes non explosées (ne présentant pas de danger pour les visiteurs car déminées par les services du MAG), et d'un ancien bunker.
Observation du panorama s'offrant au sommet puis redescente et transfert en jeep vers le village de Ban Kanglou. Sur le trajet, arrêt dans un village Laven pour interagir avec les habitants. Ce groupe ethnique est aussi originaire du plateau des Boloven, celui-ci signifiant en réalité "patrie des
Laven".
Les Laven (également connus sous les noms de Lawae, Brao, Lavae, Lave ou Krung) sont des Proto-Indochinois de la branche bahnarique, ils sont établis entre les provinces d’Attapu, Xekong, Salavan, Champassak et au nord-est du Cambodge. Estimés à environ 19000 âmes, ils sont animistes et vivent dans des villages de 20 à 150 familles établies de façon concentrique autour d’une maison communale.
Puis ascension de la montagne de Phasavan pour une vue imprenable sur les environs et installation dans le campement.
Repas inclus.
- Heures de marche : 4h
- Distance Parcourue : 12 km
- Dénivelé + : 100 m
- Dénivelé - : 100 m
- Hébergement : sous tente
Plateau des Boloven
Le matin, redescente de la montagne vers le village pour prendre le petit déjeuner. Puis escapade à pied vers la cascade de Tad Namsai. A l'arrivée, temps libre au point d'eau, baignade possible. Le déjeuner pique-nique est servi sur les lieux. Après le repas, cheminement à travers un paysage constitué de jungle et de plantations de café et de cardamome. Possibilité de rencontrer des villageois dont notamment des Laven, Kuy ou Lao qui s'affairent à leurs activités quotidiennes (récolte de bois, culture du thé, café, poivre, ou de légumineuse).
Puis en jeep, route vers Dan Xinsai. Au Km 38, transfert au Sinouk Coffee Resort. Sur le chemin, arrêt au niveau du contrefort méridional du Phou Chouam, puis bifurcation et continuation sur une piste en terre rouge sur 2 kilomètres. Non loin, au sud du bourg de Thateng, rencontre avec des Laven. Départ pour une randonnée de 2h sur le piémont du Phou Chouam, dans la partie sud de la forêt. Traversée d'une rizière (sèche de décembre à juin), arrivée à l'orée du bois. Marche le long d'une sente et arrivée aux premières plantations de café. Ces dernières présentent l'intérêt d'être dans un milieu naturel, en l'occurrence cette forêt sacrée, permettant d'ainsi appréhender le quotidien des minoritaires, mais aussi leurs superstitions et coutumes. Possibilité de participer (une heure) à divers travaux autour du café : cueillette, binage des pieds etc. Poursuite vers l'orée nord du bois et découverte de quelques plantes médicinales. Arrivée au Sinouk Coffee Resort en fin d'après-midi.
Repas inclus.
- Heures de marche : entre 5h et 6h
- Distance Parcourue : 14 km
- Dénivelé + : 300 m
- Dénivelé - : 300 m
- Hébergement : en hôtel
Plateau des Boloven - New Kalum
Le matin, transfert en 4x4 pour le New Kalum. La piste longe le Sékong, passe sur de vieux ponts de l'époque française, traverse une forêt-clairière se caractérisant par la beauté de ses lataniers et quelques villages où des arrêts sont possibles afin de se familiariser avec l'univers des minorités katouïques. La piste serpente ensuite sur une haute crête offrant des panoramas sur de profondes vallées et les monts méridionaux du Haut Sékong. Déjeuner en bordure de piste.
Arrivée à l'ancien Kalum, passage du Sékong en ferry, puis 2h de piste vers New Kalum. La piste traverse la cordillère Annamitique, longe des brûlis, des forêts de bambous ou secondaires, parfois des villages katu.
La province de Xékong (Sékong) est frontalière avec le Vietnam, au nord et à l’ouest, avec la province de Saravane, au sud, avec le plateau des Boloven et avec la province d’Attapu. Sur une superficie de 7675 km², la province compte 4 districts, 252 villages et 98000 âmes réparties en 14 groupes ethniques. La majorité d’entre eux appartiennent au groupe linguistique katouique (groupes Katu, Bru, Alak, Talieng, Harak, Nye, Dakkang), l’autre au groupe bahnarique (groupes Triang, Jru, Heuny, Harak, Ta Oy, Jru Dak et Lavi). Au nord de la province s’étend la région (district) du Haut Sékong, une des dernières zones vierges de l’Indochine péninsulaire, se situant dans les méandres occidentaux de la cordillère Annamitique ; terre sauvage peuplée de minorités ethniques proto-indochinoises.
Depuis des temps immémoriaux le Haut Sékong n’était pas contrôlé, il est finalement soumis par les Français en 1938, pour un an, la zone retombant dans une rébellion ouverte armée. Durant la guerre d’Indochine, il devint un sanctuaire vietminh ; durant la guerre du Vietnam, les Nord-Vietnamiens y établissent des bases militaires et taillent les ramifications de la Piste Hô Chi Minh, exposant ainsi ces montagnes à d’intenses bombardements menés par l’USAF.
Arrivée à New Kalum, ville nouvelle destinée à regrouper et laociser une quarantaine de communautés katu du Haut Sékong.
Repas inclus.
- Hébergement : en hôtel
- Transfert : Véhicule privatisé , entre 6h et 7h, 190 km
New Kalum - Val Aro
Le matin, départ pour 1h30-2h de piste via un tronçon de l'ancienne Piste Hô Chi Minh. Traversée d'une imposante forêt, descente vers une vallée, un premier village et son école puis bifurcation sur une sous-piste menant vers l'ouest. Rencontre avec A Rut, chef pisteur katu de l'expédition, et départ de la marche.
Descente surplombante vers Ban Tanung, petit village katu installé au fond d'une combe. Traversée d'une rivière et montée sur une piste de montagne franchissant une série de cols, de combes, de petites vallées et de guets, à l'ombre de forêts secondaires et de pinèdes. Spectaculaires vues sur la cordillère Annamitique, à l'est sur les longues lignes de crêtes formant la frontière vietnamienne, au nord sur la montagne aux Tigres, sombre massif recouvert de bois et dominant le nord de la région. Déjeuner en brousse. Longue montée via une ligne de crête recouverte de pins et de feuillus puis descente dans la combe du site de Val Aro, village katu constitué d'une quarantaine de maisonnées construites autour d'une maison communale.
Installation dans une maison katu et temps libre.
Les maisons katu sont orientées vers le cercle central du village et la maison communale, juchées sur de courts pilotis, prolongées par un auvent semi-circulaire, et couverte par un épais toit en chaume. A chaque angle du toit, des pièces de bois sculptées sont posées, représentant des animaux stylisés et des silhouettes étranges. Les sculptures ornant les piliers principaux et secondaires représentent des lézards géants prolongés par une tête humanoïde, ou l'étrange et légendaire être androgyne et magique katu, synthèse du couple ancestral, figure souvent accroupie, se tenant la tête entre les mains, à l'air un peu pensif, parfois anxieux ou triste.
L'univers des Katu étant circulaire, un village katouïque se caractérise par sa forme arrondie, avec en son centre la maison commune. Le village représente une série de cercles, le plus visible étant celui formé par les habitations toutes orientées vers le centre. Ces habitations peuvent accueillir plus de 30 membres d'un même segment de patrilignage, soit entre 2 et 3 familles (dans le passé plus de 100 individus). Autour du village des arcs de cercles sont formés par les rivières, et des lignes de crêtes dominant les villages. Le centre du dispositif est le point central du village, les poteaux de sacrifices en kapokier, en temps ordinaire, commémorant les sacrifices passés, mais en période rituelle, supposés faire passer l'âme des buffles sacrifiés vers les trois mondes de la cosmologie katu.
Repas et nuit dans la maison du chef.
Repas inclus.
- Heures de marche : 5h
- Distance Parcourue : 12 km
- Dénivelé + : 750 m
- Dénivelé - : 250 m
- Hébergement : chez l'habitant
- Transfert : Véhicule privatisé , 2h
Val Aro - Tamplin Apial
Départ sur la nouvelle piste reliant Val Aro et Paleng, le long de bois et d'anciens brûlis, en suivant un axe est-ouest. Descente vers une vallée, passage le long de Ban Lo Nya, village katu reconstruit suite à un incendie, traversée d'un ruisseau et non-loin bifurcation sur une sous-piste devenant chemin et longeant les contreforts sud-ouest de la montagne du Tigre. Montée vers un col, redescente dans un vallon, déjeuner et marche ascendante à travers des brûlis et des bois ; remontée d'un des bras de la haute rivière Tavang puis sur une ligne de crête jusqu'à Tamplin Apial.
Ce vieux village katu d'une vingtaine de maisonnées est construit sur une colline au centre d'un impressionnant cirque circulaire aux hautes lignes de crêtes boisées.
Installation dans la maison du chef, repas et nuit en maison katu.
Comme les Khmu, les Katu font partie des peuples autochtones proto-indochinois ancestraux peuplant le Laos bien avant la migration d’autres populations, Thaïs, Hmông et Tibéto-Birmans venus de Chine. Environ 15000 dans la province de Sékong, les Katu, ou Kantou sont divisés en 7 sous-groupes, les Asan, Tang, Peuvay, Arak Nye, Avang Sen, Peung et Chatong. D’autres clans katu sont établis au Vietnam, dans les provinces de Thua Thiên Huê et de Quang Nam. De culture patrilinéaire et animiste, leur univers est circulaire, centré et présente de remarquables caractéristiques morphologiques. La cosmologie katu se retrouve sous forme des éléments arrondis : villages, toits des habitations, gongs, jarres, pipes et tambours. Jadis tambours de guerre, toujours protecteurs et pourvoyeurs d’autorité, détenteurs d’après les locaux d’une vraie vie intérieure, ils sont placés, en cas de cérémonies, au centre du grand cercle, proche des poteaux sacrificiels. Jusque dans les années 1940, les Katu sont connus pour leurs Chasses au Sang. Comme certains groupes de Bornéo et de Nouvelle-Guinée, les Katu mènent des expéditions guerrières contre des villages voisins, ce afin de capturer des victimes à sacrifier aux génies et à consommer. L’expédition de sang est en général décidée par un conseil d’hommes, souvent suite à une malemort ou à une récolte insuffisante, ensuite les guerriers parcourent la brousse, capturent leurs victimes, les ramènent au village où ils les percent de leurs longues lances, avant d’en consommer le sang, le foie et le cœur. Les sacrifiés sont désormais remplacés par les buffles.
Généralement, chez les Katu, le buffle est un animal sacré, il n’appartient pas à un individu ou à un village, mais aux ancêtres.
Repas inclus.
- Heures de marche : 5h
- Distance Parcourue : 14 km
- Dénivelé + : 750 m
- Dénivelé - : 200 m
- Hébergement : chez l'habitant
Tamplin Apial - Paleng
Marche descendante sur une piste ombragée vers le sud-ouest du cirque, en longeant des bois et des cultures, passage de petits ruisseaux, montée vers Ban Xao, visite du village. Continuation sur la piste, le long de forêts secondaires et d'anciens brûlis, traversée du village de Ban Tanung, d'un ruisseau, de quelques potagers, puis 30 minutes sur le sentier menant à Paleng, le long d'un brûlis, de plantations de manioc et finalement à travers le bois ancestral bordant les flancs de la colline sur laquelle est établi le village.
Arrivée à Paleng. Installation chez A Rut, sous-chef des lieux, explications des particularismes locaux, déjeuner et temps libre.
Paleng se constitue de 8 maisons, une maison communale, une petite école abandonnée et effondrée, 10 familles, soit 75 habitants. Dans le cœur même du Haut Sékong, établi sur un mamelon, dominé par un ensemble de crêtes bossuées, ceinturé d'arbres centenaires et d'un bois sacré, Paleng est un hameau préservé des maux de la globalisation ; une occasion de découvrir et s'immerger dans l'univers des derniers Proto-Indochinois, dans une communauté menant une existence rythmée par les saisons, les génies et le son des pilons à paddy.
Au centre du hameau se trouve la maison communale, elle se distingue par ses sculptures totémiques et dessins polychromes, à l'intérieur, comme à l'extérieur. Elle cumule des fonctions sociales, sert de site pour des rites animistes, notamment les sacrifices de buffles ; sous le pilier central se retrouve l'étrange être androgyne et magique du panthéon katu. Le toit de la maison communale est rénové en 2017 par les habitants en collaboration avec notre partenaire local.
Dîner avec la famille d'A Rut. Les maisonnées katu sont généralement pourvues de deux foyers en terre où fument toujours quelques tisons, au-dessus d'une claie noircie où pendent des épis de maïs, du tabac, des lamelles de viande boucanée et d'autres produits locaux.
Découverte du Khork, élément essentiel de la culture katu. Dès le plus jeune âge et jusqu'à un âge avancé, les Katu fument le Khork, pipe à eau taillée dans un bambou de 50 à 80cm de long, pour un diamètre de 4 à 8cm. Le tabac est cultivé localement, séché, puis haché, mélangé avec du miel ou parfois des substances exotiques et psychotropes, infusé dans de l'eau avant d'être roulé et introduit dans les gros foyers des pipes. Pour un Katu et surtout les femmes, fumer le Khork s'associe à tous les moments de la vie, à tous les travaux.
Nuit en maison katu.
Repas inclus.
- Heures de marche : 2h30
- Distance Parcourue : 5 km
- Dénivelé + : 250 m
- Dénivelé - : 600 m
- Hébergement : chez l'habitant
Paleng
Immersion ou journée libre à Paleng.
Immersion : suivant les saisons et les activités, les Katu étant des essarteurs cultivant le riz sauvage sur brûlis-abattis, le groupe sera divisé en sous-groupes. Vers 7h30, départ dans un rây pour y participer, soit aux semailles, soit à divers travaux saisonniers, par exemple débroussailler un sous-bois.
Fondement des sociétés austroasiatiques, le rây est un champ temporaire, non irrigué, gagné sur la végétation sauvage incendiée. Rencontré à toute altitude et jusqu’à 1200m environ, il escalade les versants les plus raides, cernant les hameaux d’une auréole déboisée, et découpant sur les pentes ses taches géométriques qui trouent la masse de la forêt. La préparation a lieu pendant la saison sèche, d’abord les arbres sont abattus, souvent à un mètre et plus au-dessus du sol, le sous-bois est débroussaillé, le feu est allumé et le sol apparaît ensuite couvert de cendres où est semé le riz entre mai et juin. Les râys katu sont l’objet de tous les soins, ils sont parfois protégés par des barrières et par des batteries de bambous ou de vieux ustensiles de métal suspendus à des cordes et dont l’entrechoquement est censé faire fuir les nuisible, sangliers sauvages, cerfs, éléphants sauvages, oiseaux etc.
Vers 11h30, déjeuner dans les champs, retour au village par la forêt, et récolte de plantes forestières destinées au repas du soir. Les Katu cultivent le manioc, le maïs, le riz, ils pratiquent l'élevage du porc, du buffle, du poulet et, dans certains villages, des chèvres. Dans la forêt, ils trouvent plantes médicinales, fruits, racines, herbes et gibier qui forment la base de leur nourriture. Le gibier, une fois cuit, est conservé dans des tubes en bambou ou reste empilé souvent avec du sel.
Fin d'après-midi libre au village.
Dîner avec un cochon de lait à la broche et nuit en maison katu.
Repas inclus.
- Hébergement : chez l'habitant
Paleng
Deuxième journée d'immersion à Paleng, ou journée libre pour ceux qui le souhaitent.
Repas inclus.
- Hébergement : chez l'habitant
Paleng - Ban Along Ape
Selon le niveau physique du groupe, deux options sont possibles.
Option soft :
Marche : 9km ; dénivelé +500m, -400m ; 3 à 4h de marche.
Matinée entre Paleng et Ban Along Ape. Depuis Paleng, marche en direction du sud-ouest, passage d'un bois aux arbres majestueux, continuation le long d'un sentier katu aux marches rocailleuses et polies, à travers des forêts secondaires, des brûlis, des plantations de piment et de cane à sucre, de hautes herbes à éléphant ; montée vers un col, ascension dans une pinède sur les contreforts sud-ouest du Mont Phu Tarang (1350m). Après le col, marche dans une forêt, descente dans une contre-vallée et remontée sur une ligne de crête dominant au loin le sud de la Xe Xap.
Le parc national du Xe Xap NBCA, vaste massif escarpé culminant à une moyenne de 1000m, est un sanctuaire naturel recouvert de forêts primaires, formations secondaires et de forêts de bambou... Ces sous-bois sont le refuge d’une quarantaine d’espèces de mammifères (tigres, éléphants sauvages, gaurs, muntjacs, ours et espèces endémiques dont les curieux singes langur doucs - à barbe), de plus d’une centaine d’espèce d’oiseaux (toucans et aigles par exemple), d’une cinquantaine d’espèces de reptiles dont des pythons molures et d’une trentaine d’espèces d’amphibiens. Ces bois sont également connus pour le nombre d’appareils de l’USAF s’y étant écrasés.
Descente dans un bois croissant sur les pentes dominant la Haute Sékong. Arrivée à Ban Along Ape (Ban Ron), village d'une quinzaine de maisonnées établi dans un petit cirque boisé, incendié en 2011 et reconstruit façon lao.
Déjeuner à Along Ape.
Fin d'après-midi libre. Dîner et nuit dans la maison du chef.
Option Aventure, via Ape :
Dénivelé +1350m, -500m ; 10 à 11h de marche.
Marche : 20km dont 12km en terrain technique, le long d'un sentier abandonné, parfois recouvert et fermé par une brousse composée de bosquets de framboisiers sauvages, de fougères et de bambous effondrés.
Départ du village à 6h30 avec des pisteurs de Paleng (les bagages partant avec une autre équipe pour Along Ape), vers le sud-ouest, passage d'un bois aux arbres majestueux, continuation le long d'un sentier katu aux marches rocailleuses et polies, à travers des forêts secondaires, des brûlis, des plantations de piment et de cane à sucre, de hautes herbes à éléphant, traversée du dernier rây de Paleng avant 1h de montée vers le sud du mont Phu Tarang (1350m). Le sentier ondule dans un bois mixte puis débouche sur une prairie d'altitude bordée de rhododendrons et fréquentée par des buffles sauvages ombrageux. Passage d'un col, descente dans une forêt épaisse et humide peuplée d'arbres tortueux aux longues lianes pendantes, de quelques figuiers sauvages.
Traversée d'une vallée encaissée et de son cours bordé par une végétation exubérante, remontée abrupte sur une sente menant à un mont pierreux, descente sur une ligne de crête, passage à travers une pinède à l'épais sous-bois recouvert de troncs renversés et de tapis de fougères ; traversée d'un replat parsemé de cratères, vraisemblablement un ancien camp de l'armée nord-vietnamienne bombardé. Plus loin, premiers points de vue sur le Xe Xap : un ensemble de montagnes recouvertes de jungles brumeuses, se superposant les unes aux autres dans une confusion chaotique.
Descente sur un chemin rocailleux et arrivée au site de Ban Apé (Talouy Tai), abandonné en 2014 (les habitants migrent au New Kalum), ancien nid d'aigle katu dominant la Haute Sékong, désormais un village à l'allure fantomatique recouvert de hautes graminées, aux ancestrales maisons longues en cours d'effondrement. Déjeuner non loin, près d'un ruisseau.
L'après-midi, continuation le long d'un superbe itinéraire aérien surplombant les gorges du Sékong et le sud Xe Xap, à travers une forêt de montagne composée de manguiers centenaires, d'arbres précieux et odorants, de saos aux troncs blancs et élancés, de palmiers géants, de banians, de bosquets de bambou et de framboisiers. Traversée d'une série de combes encaissées, de torrents, d'épais sous-bois, de tunnels végétaux, de pentes caillouteuses recouvertes de fougères et d'anciens râys, de temps à autre survolés par des aigles solitaires chassant au-dessus des gorges. Descente abrupte vers un torrent, arrivée à un chemin katu entretenu par les habitants de Ban Along Ape, desservant quelques brûlis et des sentes de chasse et de cueillette. Montée vers un col, passage au-dessus de ravins, traversée de deux torrents et de leurs gorges noirâtres, descente dans une forêt et arrivée à Ban Along Ape (Ban Ron), village d'une quinzaine de maisonnées établi dans un cirque boisé, incendié en 2011 et reconstruit façon lao.
Fin d'après midi libre.
Dîner et nuit dans la maison du chef.
Repas inclus.
- Hébergement : chez l'habitant
Ban Along Ape - Pahe Camp
Itinéraire le long d'une crête dominant la Haute Sékong, descente vers un torrent, traversée d'une série de combes, de brûlis, de bois et arrivée à un col, points de vue sur le sud Xe Xap et le mont dominant l'estuaire de la Pahé.
Descente vers la Sékong, traversée du cours sur des pirogues katu, habituellement conçues pour deux personnes et creusées dans des troncs. Courte marche le long de la berge jusqu'à l'estuaire de la Pahé. Installation d'un campement sur une plage bordant les deux cours, proche de blocs rougeâtres patinés par les flots. Déjeuner. Avec les rivières Xe Lon et Xé Xap, la Pahé est un des affluents de la haute rivière Sékong, elle prend sa source dans le centre du Xe Xap, puis se fraye une voie nord-sud avant de rejoindre la Sékong.
Après-midi libre. Baignade.
Le soir, barbecue sur les berges.
Nuit sous tente en bord de Sékong.
NB : suivant le tracé de la nouvelle piste Ta Oy – Pom – New Kalum, le site du campement pourra être modifié.
Prenant sa source dans le district d’A Luoi dans le centre de la cordillère Annamitique, la Sékong y serpente quarante kilomètres avant d’entrer au Laos. Là, elle dévale environ 320 km le long du sanctuaire naturel du parc national de Xe Xap, puis continue au sud à travers la province d’Attapu, point stratégique durant la guerre secrète au Laos.
Au Cambodge, elle ondule sur 140 km avant de confluer avec le Mékong au niveau de Stung Treng. A partir de la fin du 19e siècle et jusqu’en 1938, diverses missions d’explorations françaises sont refoulées aux abords de l’entrée de la haute rivière Sékong, du coup, elle devient un mythe.
Durant la guerre du Vietnam la Sékong et certains de ses affluents sont utilisés par les Nord-Vietnamiens comme voie fluviale de la Piste Hô Chi Minh, ses hauteurs sont aménagées en bases secrètes, en sanctuaires inaccessibles en arrière de la ligne de front. De fait, et comme la plaine des Jarres, la province de Sékong devient un des endroits les plus bombardés au Laos. Entre 1964 et 1973, durant la guerre secrète (le Congrès américain autorise l'intervention au Vietnam et, officiellement, pas au Laos), environ 2 millions de tonnes de bombes, de diverses formes et effets sont larguées, deux fois plus que sur l’Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale.
- Heures de marche : 3h30
- Distance Parcourue : 7 km
- Dénivelé + : 350 m
- Dénivelé - : 400 m
- Hébergement : sous tente
Pahe Camp - Krong Nai Camp
Marche le matin : 4km ; dénivelé +350m, -100m ; environ 1h30 de marche.
Démontage du camp, et marche vers Ban Pom via une partie du chemin de la veille. Longue montée afin de s'extraire des gorges, passage d'un col et descente vers la rivière Tavang, franchissement du cours et marche dans un bois, arrivée à Ban Pom, village constitué de 20 maisons et 200 familles, établi le long de la Tavang et depuis 2018 traversé par la nouvelle piste.
Retour aux 4x4 et transfert de 8km sur la nouvelle piste. Montée vers Ban Lapio, village établi sur un mamelon, résidence d'une trentaine de familles, soit environ 200 âmes. Descente le long de la Sékong, remontée vers un col et passage de Ban Don, village Katu et Ngé, continuation pour Ban Kado. Déjeuner pique-nique en cours de route.
Marche l'après-midi : 10km en terrain mixte le long de la Sékong ; dénivelé -300m ; environ 2 à 3h de marche.
A partir de Ban Don, départ à pied, descente de la basse rivière Nam Dak, traversée de la Sékong (si possible, et en option descente en pirogue vers l'entrée des rapides), puis marche le long des gorges du Krong Nai. Progression technique de 2h30 à travers un labyrinthe de gros blocs de grès, des petites plages sableuses barrées de troncs et rocs charriés par les crues, traversée de petits affluents aux eaux claires. Déjeuner dans les gorges. En aval des derniers rapides, passage entre les deux imposants blocs de grès, sentinelles de pierre fermant l'accès des gorges.
Les gorges du Krong Nai bordent les flancs occidentaux du mont Poung Touan, site dont les hauteurs boisées sont réputées comme étant le repère d'une harde d'éléphants sauvages.
Arrivée au Krong Nai et installation d'un campement sur une plage. Le Krong Nai est formé par un évasement naturel du Sékong qui y forme une sorte de lac, l'histoire locale prétend qu'il est naguère hanté par deux pythons géants ; l'un d'entre eux aurait dévoré des soldats nord-vietnamiens avant d'être lui-même accommodé. La Sékong et le Krong Nai sont aussi connus pour leur or, Katu et Lao y viennent parfois en saison sèche, installent des camps de fortune et recherchent l'or à l'aide de tamis. Cette activité concerne aussi d'autres minorités du Haut Sékong, et il n'est pas rare d'y rencontrer des familles entières affairées à tamiser le précieux sable.
Temps libre. Baignade.
Le soir, barbecue sur les berges.
- Hébergement : sous tente
Krong Nai Camp - Champassak
Démontage du camp, courte marche vers la piste et les 4x4, 25km de piste vers l'ancien Kalum via Ban Payiang Mai, Ban Pak, Ban Koung, villages katu et ngé. Déjeuner en cours de route.
L'après-midi, transfert pour Paksé, d'abord 1 à 2h de piste suivant l'état pour rejoindre la route Saravan – Ta Oy. Puis 70km pour Saravan et 125km (2h30) pour Paksé.
Puis transfert d'1h30 vers Champassak. Mélange harmonieux de demeures coloniales et d'habitats traditionnels laos, ce bourg accueille le fameux site archéologique préangkorien de Vat Phou Champassak, classé en 2001 au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco.
En début de soirée, arrivée au resort.
Repas inclus.
- Transfert : Véhicule privatisé , entre 8h et 9h, 260 km
Champassak: Vat Phou
Le matin, visite du site préangkorien de Vat Phou et de son musée.
A l’origine temple hindouiste (5e et 11-12e siècles), le Vat Phou, littéralement "temple montagne", représente le mont Meru, la maison des dieux dans la mythologie hindoue. Joyau de l’architecture khmère, il est depuis le 13e siècle un sanctuaire bouddhiste. Idéalement situé à flanc de colline, un escalier monumental en pierre de taille bordé de superbes frangipaniers invite les visiteurs à gravir le haut du sanctuaire pour profiter d’un panorama embrassant le site et la vallée du Mékong.
Déjeuner dans un restaurant local au bourg de Champassak.
L'après-midi, retour à l'hôtel et temps libre. En option et en supplément : séance de massage au Champassak-Spa.
Champassak-Spa, créé en mars 2009, est un projet français à financement privé. Celui-ci vise à créer des emplois qualifiés et durables, tout en développant un tourisme durable, équitable et solidaire, qui profite principalement à la population locale sur le court et long terme. Le centre de bien-être a été construit par des artisans de Champassak, tous les meubles et équipements de massage sont en matières naturelles (bois, bambou, coton et soie). Les produits biologiques utilisés pour les traitements de soins naturels proviennent principalement de Champassak.
En soirée, en fonction du jour : participation à un théâtre de marionnettes d'ombres sur l'histoire fantastique de Phralak-Phralam (uniquement le mardi et vendredi) ; ou visionnage de "Chang", un classique du cinéma muet retraçant l'histoire du royaume du million d'éléphants d'antan (uniquement le mercredi et samedi), l'ensemble rythmé par la musique et les chants traditionnels interprétés en live avec des instruments d'époque.
Le théâtre d’ombres de Champassak est créé il y a 7 ans, à l’initiative d’Yves Bernard, dans le but de préserver l’héritage culturel laotien. Tombé amoureux du "pays du sourire", il a quitté son travail de chef décorateur dans le cinéma qu’il occupait depuis une vingtaine d’années pour poursuivre ses rêves. Le théâtre de marionnettes a vu le jour dans la période pré-Angkorienne, lors de l’arrivée des Indiens au Laos vers le 4e siècle. C’est l’architecte en chef du Vat Phou qui a retrouvé les marionnettes à l’intérieur du temple, précieusement conservées par des moines. Ce projet du théâtre de marionnettes s'est alors monté pour remettre d’aplomb un savoir ancestral ayant disparu du pays dans les années 75. L’objectif est de créer des pièces de théâtre itinérantes à présenter à la population locale pour la reconnecter à sa propre culture, puis aux touristes pour pérenniser le projet. Ces 40 dernières années en Asie du Sud, le théâtre d’ombres a évolué pour répondre à une attente touristique ; néanmoins celui de Champassak tient à conserver l’esthétique authentique et populaire du spectacle.
Yves et son équipe ont commencé par monter une petite troupe, tous originaires de Champassak. Elle s’est ensuite agrandie au fil des ans pour regrouper désormais 14 artistes marionnettistes, musiciens, chanteurs et comédiens de talent.
Repas inclus.
- Hébergement : en hôtel
Important itinéraire
• Le niveau 3 chaussures est justifié par la nature du terrain qui peut être technique, et glissant, voire boueux par temps de pluie. Certaines randonnées sont assez engagées et sportives, notamment la version aventure du J12 qui correspond plutôt à un niveau 4 chaussures.
• Nous vous rappelons que ce voyage demande une grande ouverture d’esprit : il s'agit d'une région très isolée, et nous sommes hébergés dans des conditions très rudimentaires.
• Le réseau routier est à certains endroits en très mauvais état : il peut se détériorer encore en fonction des pluies. De plus, les véhicules locaux sont parfois peu confortables…
• Les temps de transferts sont donnés à titre indicatif. Ils dépendent des conditions climatiques et de l'état des routes.
• Les temps de marche sont également donnés à titre indicatif. En fonction du niveau des participants, de la météo et/ou de l'état du terrain, ils peuvent varier, en plus comme en moins.
• D’autre part, certaines étapes peuvent être modifiées pour raisons techniques et/ou de météo (en particulier entre juin et septembre). De plus, les populations de la région étant animistes, certains sites et villages peuvent être interdits et le programme adapté. Enfin, une route est en cours de construction dans la région, son tracé non encore parfaitement défini, et selon l'évolution du chantier nous pourrons être amenés à modifier certaines étapes du voyage.
• Les nuits chez l'habitant sont très sommaires (cf rubrique hébergement) mais authentiques.
Merci d’accepter de bonne humeur ces aléas inévitables.
• Afin de vous protéger et de protéger les autres face à l'épidémie de Covid-19 pendant votre séjour, nous vous demandons de vous munir de gel hydro alcoolique et de masques en quantité suffisante pour toute la durée de votre séjour. Il est également essentiel de bien respecter les gestes barrières et suivre les recommandations du guide.
• Pour répondre aux réglementations locales et vous assurer un voyage dans les meilleures conditions, voici les principales mesures mises en place et quelques règles à respecter :
- Respecter, autant que possible, une distance physique d’au moins 1,5 mètres avec les membres de l’équipe locale et les autres voyageurs (en dehors des membres du même cercle social)
- Le port du masque est obligatoire dans les aéroports et les gares, ainsi que dans tous les transports et dans certains halls et couloirs d’hôtels.
- Une prise de température quotidienne pourra être effectuée par votre guide.
- Avant chaque visite, votre guide vous informera du protocole sanitaire prévu par chaque partenaire (généralement port du masque et lavage des mains et éventuellement création de sous-groupes si des restrictions de capacités existent).
- Votre guide ne pourra pas vous prêter son équipement personnel (télescope, jumelles, brochures entre autres).
- Au restaurant, des mesures de distanciation pourront être appliquées entre des personnes faisant partie d’un cercle social différent.
Ces informations sont des lignes directrices générales auxquelles peuvent s’ajouter d’autres mesures appliquées par nos partenaires sur place et adaptées aux besoins spécifiques de chaque lieu ou activité. Les règlementations locales sont susceptibles d'évoluer, le cas échéant votre guide vous en informera. Merci de respecter ses consignes et d’être à l’écoute de ses recommandations.
Fiche technique
- Niveau du circuit
- Nombre de participants
- Caractéristiques du circuit
- Hébergement
- Nourriture
- Encadrement
- Transfert et transport des bagages
1. Détail du voyage
Activités
Randonnée,
Rencontres
Environnement
Forêts, collines, rivières et lacs,
Patrimoine et Nature
Itinérance
Itinérant
Niveau du circuit
Niveau physique :
5 à 6 heures de marche par jour environ. Dénivelé positif de 500 à 800 mètres. Bonne condition physique requise. Prévoyez un entraînement avant votre départ.
> Bien choisir le niveau de votre voyage
Ce voyage propose un itinéraire exclusif, dans une zone reculée, très rarement étudiée et jamais complètement cartographiée. Le Haut Sékong est une terre de mystère, habitée par l'ethnie Katu ; à l'époque coloniale c'était une tache blanche sur les cartes, jamais explorée en raison de son inaccessibilité et de la présence des Katu, qui défendent farouchement leur territoire.
Nous vous invitons à un voyage exceptionnel à la rencontre des Katu : nous randonnons de village en village, dormons chez des familles et nous immergeons dans leur quotidien. Les conditions d'hébergement sont particulièrement précaires dans les villages traditionnels. Les randonnées se font sur des chemins et peuvent être assez techniques.
Inconfort, climat, isolement, sont des données inhérentes à ce voyage, qui vous ouvrira les portes d'un sanctuaire méconnu et vous offrira une expérience exceptionnelle. Une bonne capacité d'adaptation et une bonne condition physique sont indispensables pour réaliser ce voyage dans de bonnes conditions.
- Animisme et interdits :
Ce programme se déroulant sur le territoire d'une population animiste, il se peut que certains villages soient interdits (tabous, morts, maladies, fêtes spéciales). Dans ce cas (rare), il faudra éviter le village concerné ou prévoir un autre itinéraire vers un village où l'hébergement sera possible (ou sous tente).
- Conditions locales:
Dans le Haut Sékong, le voyageur devra s'attendre à un certain engagement moral, à des conditions minimalistes. Les maisons katu n'étant pas équipées, vous devrez prévoir un matelas gonflable (facultatif) et un duvet (obligatoire), les nuits pouvant être froides. Les Katu n'ayant pratiquement jamais côtoyé ou vu d'Occidentaux, le voyageur devra éviter shorts et tenues courtes.
- Relocalisation des villages :
En raison de la relocalisation – modernisation des groupes ethniques au New Kalum, certains villages peuvent subitement disparaître et l'itinéraire sera par conséquent adapté.
- Nouvelles pistes :
En 2018 de nouvelles pistes sont ouvertes, d'autres sont prévues pour 2019-2020. Suivant l'état, la piste peut se couper et empêcher les 4x4 d'aller chercher le groupe sur Ban Pom. Dans ce cas il faut marcher de Ban Pom à Krong Nai (15km). Si la piste est coupée entre Krong Nai et Ancien Kalum, compter environ 18 km de marche ou, si possible, descente en pirogue jusqu'à Kalum (plan B), retour en convoi via Aro et New Kalum.
En chambre double/twin dans les hébergements ci-dessous et en chambre commune chez l'habitant :
Pakse (J2)
Hôtel Athena ou similaire.
https://www.athenahotelpakse.com/fr-fr
Plateau des Boloven (J3)
Nuit chez l'habitant.
Maison paysanne au confort rustique. Douche et toilettes à l'occidentale. Nuit en dortoir.
Plateau des Boloven (J4)
Nuit sous tente 3 places pour 2 personnes.
Plateau des Boloven (J5)
Sinouk Coffee Resort ou similaire
http://sinoukcoffeeresort.com/
New Kalum (J6)
Kalum New Hotel ou similaire
Val Aro (J7)
Nuit chez l'habitant.
Maison traditionnelle. Pas de douche, toilettes naturelles dans un coin privé à l'extérieur. Conditions très rudimentaires.
Tamplin Apial (J8)
Nuit chez l'habitant.
Maison traditionnelle ou laocisée. Pas de douche, toilettes naturelles dans un coin privé à l'extérieur. Conditions très rudimentaires.
Paleng (J9 à 11)
Nuit chez l'habitant.
Maison traditionnelle. Pas de douche, point d’eau collectif, toilettes naturelles dans un coin privé à l’extérieur. Conditions très rudimentaires.
Ban Along Ape (J12)
Nuit chez l'habitant.
Maison katu de style lao. Pas de douche, point d’eau collectif, toilettes naturelles dans un coin privé à l’extérieur. Conditions très rudimentaires.
Pahe Camp (J13)
Nuit sous tente 3 places pour 2 personnes au bord du Sékong.
Krong Nai Camp (J14)
Nuit sous tente 3 places pour 2 personnes.
Champassak (J15 et 16)
River Resort
https://theriverresortlaos.com/
Le River Resort est le meilleur hébergement de la région. En cas d'indisponibilité nous réserverons un hébergement aussi similaire que possible en termes de confort.
Merci de noter que :
• Les hôtels sont donnés à titre indicatif ; nous nous réservons le droit de les modifier sans préavis, dans une catégorie similaire (sauf River Resort à Champassak).
• Chez l’habitant (très rudimentaire) sans possibilité de chambre individuelle.
• Les villages mentionnés pour les nuits peuvent être modifiés sans préavis selon les aléas du terrain. En effet, il arrive qu'un village puisse disparaître du jour au lendemain, suite à la relocalisation de certaines populations dans de nouveaux villages.
Qu'est ce que l'hébergement local ?
Les populations des villages du Haut Sékong vivent encore aujourd'hui de façon traditionnelle et sont très accueillantes. Afin de permettre un réel et authentique contact avec ces populations, nous proposons plusieurs nuits chez l'habitant. Bien sûr, leur niveau de vie est très différent du nôtre et cela demandera une véritable capacité d'adaptation et de tolérance notamment sur le fait que souvent les animaux tels que cochons ou buffles peuvent dormir sous la maison et du coup dégager quelques bruits/odeurs...
Chez l'habitant veut dire :
• Vous dormez en dortoir sommaire (pièce commune).
• Chacun aura une couverture ; il n'y a pas toujours de matelas (nous vous conseillons d'emporter un matelas gonflable pour plus de confort).
• Il n'y a pas d'eau courante pour faire sa toilette.
• Pas de chauffage ni de portes.
• Il n'y a ni toilettes, ni douche, ni électricité dans les villages.
• Dans tous les villages la toilette peut se faire au point d'eau du village.
La nourriture laotienne est l'une des plus variées d'Asie. Proche de la cuisine thaïlandaise, elle se caractérise par l'utilisation d'environ 120 herbes aromatiques et de piments. Le riz, et plus particulièrement le riz gluant cuit à la vapeur, est la base de l'alimentation.
Dans les villages isolés, la nourriture est forcément plus simple que dans les restaurants en ville.
Pendant le trekking la nourriture sera simple, uniquement locale mais copieuse.
IMPORTANT : en Asie la pratique du pique-nique n'existe quasiment pas. Aussi, en complément des produits locaux, nous vous conseillons vivement d'emporter avec vous quelques vivres de course que vous appréciez en fonction de vos besoins et vos efforts.
Ce voyage hors normes, dans une région méconnue et très peu étudiée, bénéficie de la participation de Nicolas Vidal. Connaisseur de l'ancienne Indochine, il vous apportera un éclairage précis et passionnant sur l'histoire de la région, et sur le mode de vie de ses ethnies, notamment du peuple Katu.
Par ailleurs, ce circuit est encadré par 2 guides francophones sur toute la durée du circuit. Il s'agit d'un guide laotien, ainsi que d'un guide vietnamien spécialiste de la région, M. Ha. Le Haut Sékong étant pratiquement inconnu - les Laos et les guides laos redoutant ces hauteurs et leurs habitants à cause de leurs génies, de leurs histoires d’ensorcellement et de leurs lieux tabous -, nous prévoyons d’adjoindre un guide de montagne vietnamien en support.
Une équipe de porteurs/pisteurs vous accompagnera pendant le trek, du J7 au J15, à raison d'un porteur par personne + le chef d'équipe.
Le cœur de la région étant reculé, vous serez accompagnés par un représentant des autorités locales.
Biographie de Nicolas Vidal:
Née en 1967, Nicolas Vidal est originaire du comté du Quercorb dans l’Aude. Dans les années 1990, il est prospecteur, consultant et guide en Asie du Sud-Est pour des agences de voyages (notamment Terres d’Aventure) et diverses sociétés. En ces temps incertains d’ouverture de pays jusque-là clos pour cause de guerres, d’embargos ou de conflits internes, il réalise des missions engagées dans des régions reculées du Laos, Cambodge, Vietnam et Myanmar.
À partir de 2004, il se concentre sur l’étude et l’exploration des dernières taches blanches de l’Indochine péninsulaire, sur ces espaces inconnus et improbables : il prospecte des massifs montagneux reclus du Vietnam et du Laos, notamment Thong Nong, Mo Xat, le Phu Sang, le Phu Pha Thi, le Phu Ta Ca et le Ngoc Linh ; il rentre dans les inaccessibles monts maritimes du sud-annamitique, spécialement dans ceux des Hommes des bois. Entre 2011 et 2018, il explore le Haut Sékong, petite Amazonie du Sud Laos, légendaire tache blanche de l’époque coloniale et ancien pays des Katu Chasseurs de Sang. En 2012, au centre-sud Vietnam, il retrouve le sépulcre sylvestre de l’explorateur Henri Maitre. Entre 2014 et 2018, il redécouvre et étudie le cœur du Nggar Maa’, Nggar Yaang, la jungle inversée des Cau Maa’, jadis connu sous le patronyme de Tombe à explorateurs.
Localement, il est depuis toujours inspiré par ses modèles : Hô Chi Minh, Alexandre Yersin, Henri Maitre, auteur du célèbre Les Jungles moï, disparu en 1914, et l’ethnologue Jean Boulbet, inventeur du site de Kbal Spean et renommé pour ses travaux d’ethnographie sur les Cau Maa’. D’une façon plus globale, Nicolas Vidal est inspiré par les œuvres d’autres mentors, notamment "l’Homme qui voulu être roi" de Kipling, "Au cœur des ténèbres" de Conrad, "le Règne du Malin" de Malraux, "les Dieux Rouges" de Jean d’Esme, Là-haut et de l’Adieu au roi de Schoendoerffer et Apocalypse Now de Francis Ford Coppola. Inspirations se référant aux mythes de l’ancienne grande forêt, milieu naturel aussi hostile que merveilleux, fondant dans l’imaginaire collectif les grandes oppositions entre peuples des plaines et deltas et peuples des forêts, civilisation et sauvagerie, religions et animisme, rationalité et magie noire.
Sa connaissance des terrains fait de Nicolas Vidal l’un des rares spécialistes de ces régions de hauts plateaux, de montagnes et de forêts primaires, et de leurs populations autochtones méconnues, surtout dans les dernières décennies. Il est l’auteur des Jungles perdues (Editions du Capucin, 2003). En 2010 il est conseiller-consultant pour le film Rendez-vous en terre inconnue chez les Lolo Noir. Depuis 2011, il est le vice-président de notre agence partenaire avec qui et en parallèle il crée des projets durables en faveur des peuples et mémoires autochtones : le Thong Nong Project, le Katu Project et le Domain Project.
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Note: Au cours de votre voyage, vous pouvez lors de certaines étapes avoir la possibilité de vous baigner sur des sites où la baignade est autorisée mais non surveillée. Il vous est donc vivement recommandé d’être vigilant et de ne prendre aucun risque pour votre sécurité car nos accompagnateurs ne sont pas titulaires d’un diplôme de surveillant de baignade (BNSSA). Il incombe à chacun en fonction du site de baignade d’évaluer son niveau et ses compétences avant de se lancer à l’eau ainsi que des personnes dont vous êtes responsable.
2. Equipement
Vous devez conditionner l’ensemble de vos affaires en 2 sacs : 1 sac à dos et 1 grand sac de voyage.
1 - Le sac à dos :
Sac à dos de randonnée d’une capacité de 30 à 35 litres environ, il vous sera utile pour le transport de vos affaires personnelles durant la journée.
Il vous servira aussi en tant que bagage à main lors de vos déplacements pour toutes vos affaires fragiles (appareil photo…), de valeur (lorsque votre hébergement ne dispose pas de coffre-fort) et pour vos éventuels médicaments.
Il sera en cabine lors des transports aériens. Généralement, le poids des bagages cabine est limité à 10 kg par personne.
2 - Le grand sac de voyage :
Il doit contenir le reste de vos affaires. Il sera en soute lors des transports aériens. Le poids des bagages en soute vous sera indiqué sur votre convocation ou billet.
Si vous décollez de Paris avec le reste du groupe, l’assistant aéroport vous remettra des étiquettes Terres d'Aventure, qui vous permettront d’identifier vos bagages avec vos nom et adresse, et faciliteront le regroupement des sacs aux arrivées à l’aéroport.
Si vous décollez à un horaire différent du groupe, ou au départ d’un autre aéroport, vous pouvez demander les étiquettes bagages à votre conseiller.
Nos recommandations pour l’avion :
Enregistrez en bagage en soute le maximum de choses et ne conservez dans votre bagage à main que ce qui est absolument indispensable à votre voyage.
Equipez-vous pour l'avion de votre tenue de randonnée et prenez vos affaires de première nécessité (en cas de problème d'acheminement de vos bagages).
Des réglementations strictes sont en vigueur concernant les bagages en soute et en cabine. Nous vous conseillons vivement de vous renseigner sur les différentes restrictions et de consulter les informations présentes sur les sites des compagnies aériennes, des aéroports et auprès des autorités compétentes en matière d’aviation civile (en France, consulter le site de la direction de l’aviation civile : https://airbag.dsac.aviation-civile.gouv.fr/AirBag.
NB :
Nous vous demandons de bien vouloir privilégier des sacs de voyage souples sans armatures et sans roulettes.
• 1 chapeau de soleil ou casquette
• 1 foulard
• T-shirts (1 pour 2 ou 3 jours de marche). Évitez le coton, très long à sécher ; préférer t-shirts manches longues en matière respirante.
• Chemise manches longues
• 1 sweat shirt
• 1 pantalon de trekking
• 1 pantalon confortable pour le soir
• 1 veste type Gore-tex
• 1 veste en "fibre polaire"
• 1 cape de pluie
• 1 maillot de bain
• Des sous-vêtements
• Chaussettes de marche (1 paire pour 2 à 3 jours de marche). Evitez les chaussettes en coton, très longues à sécher et risque élevé d’ampoules.
• 1 paire de chaussures de randonnée tenant bien la cheville.
• 1 paire de sandales pour le soir et les traversées de rivières.
Important :
- En fonction des saisons, les températures peuvent fortement varier dans les régions montagneuses du nord du Laos. De novembre à mars, il peut faire froid en soirée, la nuit et le matin.
- Le Laos étant un pays bouddhiste, évitez les tenues trop courtes ou trop décolletées. Prévoir des vêtements plus "couvrants" pour la visite des temples (manches longues, bras et jambes), sinon vous risquez de ne pas pouvoir entrer...
- Les Katu n'ayant pratiquement jamais côtoyé ou vu d'Occidentaux, évitez shorts et tenues courtes.
• 1 paire de bâtons télescopiques (recommandé) : facilite les montées et les descentes et très utile pour évoluer sur des terrains accidentés ou glissants.
• 1 paire de lunettes de soleil d’excellente qualité
• 1 gourde isotherme (1 litre minimum)
• 1 lampe frontale
• 1 couteau de poche
• Crème solaire haute protection
• 1 petite pochette (de préférence étanche) pour mettre son argent
• Nécessaire de toilette : prenez des produits biodégradables de préférence
• 1 serviette de toilette : il en existe qui sèchent rapidement
• Boules Quies (facultatif)
• Papier toilette + 1 briquet (pour éventuellement le brûler)
• Répulsif anti-moustiques
Matériel à emporter :
• 1 sac de couchage léger (pouvant aller à + 5°C).
• 1 drap de sac (facultatif)
• 1 matelas gonflable pour plus de confort lors des nuits chez l'habitant (facultatif)
En fonction des saisons, les températures peuvent fortement varier dans les régions montagneuses du Laos. D'octobre à avril, il peut faire frais la nuit. Pour les nuits chez l'habitant, nous vous conseillons, en plus des couvertures fournies, d'apporter un sac de couchage pour plus de confort. Le reste de l'année, il peut s'avérer superflu. Mais attention, la météo est parfois capricieuse !
• Vos médicaments habituels
• Médicaments contre la douleur : paracétamol de préférence
• Anti-diarrhéique (type Lopémaride ou Tiorfan…)
• Pansement intestinal (type Smecta)
• Traitement antibiotique à large spectre : prévoir 8 jours de traitement (sur prescription médicale)
• Collyre (poussière, ophtalmie) et crème antibiotique pour les yeux
• Bande adhésive élastique (type Elastoplast, en 6 cm de large)
• Jeux de pansements adhésifs + compresses désinfectantes
• Pommade anti-inflammatoire
• Traitement pour rhume et maux de gorge (pastilles)
• Biafine
• Double peau (protection contre les ampoules)
Une trousse de premiers secours, fournie par l'agence et adaptée à votre voyage, est placée sous la responsabilité de votre accompagnateur.
3. Formalités et santé
Pour obtenir les informations sur les formalités d'entrée dans le pays, consulter : http://www.voyage.gc.ca/countries_pays/menu-fra.asp
Pas de vaccin obligatoire, sauf contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de pays infestés.
Diphtérie, tétanos, coqueluche et poliomyélite, hépatite A (risque alimentaire), hépatite B (risque sexuel et sanguin), typhoïde (risque alimentaire), rougeole pour les enfants. Et, moins systématiquement, en fonction des risques personnels d'exposition, rage (pour les séjours aventureux et pour les résidents, surtout les enfants), encéphalite japonaise, la vaccination (à faire faire dans un centre de vaccinations internationales) concerne surtout les expatriés en zone rurale, mais elle doit aussi être conseillée aux voyageurs ayant une activité de plein air importante pendant les périodes de circulation du virus (nuits sous la tente, treks dans les rizières, pendant la mousson en particulier).
La prise d'un traitement préventif par Doxycycline ou Atovaquone-Proguanil (Malarone ou générique) n'est indispensable que dans des zones rurales peu touristiques (compte tenu du risque d'effets indésirables, la prescription de méfloquine (Lariam) ne sera proposée aux voyageurs qu'en cas de bonne tolérance lors de voyages antérieurs ou de contre-indication aux autres médicaments actifs).
L'itinéraire de la majorité des voyageurs concerne Vientiane, Luang Prabang, la plaine des Jarres puis le Mékong de Paksé à l'île de Khong. Le ratio bénéfice/effets secondaires ne sera pas en faveur de la prise d'un traitement à condition de se protéger avec rigueur des moustiques vecteurs de dengue beaucoup plus que de paludisme : répulsifs peau et vêtements, moustiquaires imprégnées.
Insistons à nouveau sur les risques de maladies sexuellement transmises : hépatites, syphilis et, bien sûr, en premier lieu, SIDA, présent partout, non seulement dans les quartiers « chauds » des grands centres touristiques, mais aussi dans des endroits beaucoup plus reculés. Il n'est pas inutile de rappeler que les seuls modes de transmission sont sexuel et sanguin (préservatifs impératifs) ; on n’oubliera pas non plus les possibilités de transmission par piercing ou tatouage. En 2003, l´apparition en Asie du sud-est de l´épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et, l’année suivante, de celle de la grippe aviaire (peu préoccupante pour le voyageur, s'il ne fréquente pas les élevages de volailles), rend préférable de s´informer auprès du Ministère des affaires étrangères de la situation locale. Il faut rappeler le risque réel que représentent les mines antipersonnel sur certains sites touristiques (plaine des Jarres). On suivra impérativement les recommandations et les interdits des autorités, mais aussi les conseils des populations, qui en sont encore les victimes quotidiennes. Une certaine insécurité règne dans les grandes (et moyennes) villes, mais également dans certaines régions, où persistent des conflits politiques sporadiques et violents. Ainsi évitera-t-on de se rendre par la route de Vientiane à Luang Prabang. Pour vos déplacements, préférez l'avion ou le bateau. Une croisière sur le Mékong vous permettra de découvrir d´autres paysages et d'autres populations. Les baignades dans ses eaux boueuses sont peu tentantes. Les sangsues, pour désagréables qu'elles soient, ne transmettent pas de maladie. Les répulsifs que vous utilisez pourront les repousser ; sinon, le saignement (peu important) que provoque leur succion, sera stoppé par une simple compression locale avec une compresse imbibée d´antiseptique. Mais, plus peut-être que les risques parasitaires que vous aurez su éviter en ne vous baignant pas, le risque accidentel réel sur les fleuves est l’embarquement à bord des speed-boats ; considérez qu'il s'agit d'un sport, plus que d´un moyen de transport, que seuls pratiqueront les amateurs de sensations fortes, harnachés de gilets de sauvetage et casqués comme des pilotes de course.
4. Pays et climat
Climat et Informations régionales
Pour faire simple, deux saisons et deux étages. Saison sèche (novembre-avril) : ciel dégagé, chaleur agréable dans les plaines et les vallées jusqu’en mars (fraîcheur en montagne), les températures grimpent ensuite. Pendant la saison des pluies (mai-octobre), l’air est chargé d’humidité et la chaleur étouffante. Le Mékong et ses affluents gonflent et débordent. C’est en montagne que les précipitations sont les plus abondantes. Typhons réguliers en septembre-octobre.
On peut voyager toute l'année au Laos mais on distingue deux saisons qui ont chacune leur intérêt :
- De novembre à mars : la saison sèche avec des températures pas très élevées et des pluies rares.
Les mois de décembre et janvier correspondent à l’hiver dans le nord du pays ; il fait assez frais et humide, surtout dans les montagnes où la température descend souvent en dessous de 10°C avec un ciel plutôt gris.
- D'avril à octobre : c'est la saison humide.
L’été commencent en avril-mai. Ce sont les deux mois les plus chauds de l'année avec une forte humidité mais peu de pluie et souvent une brume de chaleur.
Aux mois de juin, juillet et août, l’été bat son plein avec une température de 28 à 38°C et des possibilités de grosses averses en fin de journée ou la nuit.
De juillet à octobre les rizières sont splendides et les paysages d'un vert éclatant.
De juin à octobre, c'est la période d'activité dans les rizières ; si les pluies ne sont pas rares et les chemins boueux, c'est la meilleure période pour celles et ceux qui s'intéressent à la vie locale des paysans avec participation possible aux "travaux des champs".
NB : L’usage de la cigarette électronique est officiellement interdit au Laos. Bien que l’on trouve des boutiques et que l’usage en soit assez fréquent, et toléré dans une certaine mesure, nous vous recommandons d’observer une certaine prudence et de vous conformer à la réglementation en vigueur.
5. Tourisme responsable
L’équilibre écologique des régions que vous allez traverser est très précaire. La permanence des flux touristiques, même en groupes restreints, le perturbe d’autant plus rapidement. Dans l’intérêt de tous, chaque participant est responsable de la propreté et de l’état des lieux qu’il traverse et où il campe. La lutte contre la pollution doit être l’affaire de chacun. Même si vous constatez que certains sites sont déjà pollués, vous devez ramasser tous vos papiers, mouchoirs en papier, boîtes, etc… Votre accompagnateur vous y aidera.
Des voyages 100% carbone absorbé
Nous absorbons 100% des émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de votre voyage. Au travers de nos projets de reforestation, nous contribuons chaque année à la captation de centaines de milliers de tonnes de gaz à effet de serre, équivalent à la totalité des émissions liées à nos voyages. Ces projets sont toujours porteurs d'un objectif de développement économique autonome pour les populations locales. Pour en savoir plus www.insolitesbatisseurs.org
Engagé dans un tourisme responsable
Nous avons toujours eu à cœur de développer un tourisme responsable. Depuis nos débuts, nous créons des voyages différents grâce à toutes les ressources de la terre, mais avec le devoir d'en assurer la pérennité pour les générations futures. Eau et énergie, rémunération et prévoyance, il y a tant à faire durant nos voyages ! Ainsi, nous œuvrons pour systématiser l'utilisation de ressources durables et pour limiter les impacts sociaux et environnementaux de notre activité.
Privatisation du voyage
Envie de partir en famille ou avec vos amis aux dates que vous souhaitez ?
Nous pouvons privatiser ce voyage pour un groupe à partir de 4 personnes. Faites-nous une demande de devis. Un conseiller Terres d’Aventure vous contactera ensuite pour discuter ensemble de votre projet et vous établira un devis personnalisé.