Depuis plus de 40 ans, les guides de haute montagne UIAGM de Terres d'Aventure parcourent le monde entier, des Alpes aux confins les plus reculés de la planète. Ils ont accompagné les clients de Terres d'Aventure du sommet du mont Blanc jusqu'à l'Everest, le "toit du Monde" !
Aujourd'hui, que ce soit au Népal, en Chine, en Bolivie ou dans les Alpes, il y a toujours un guide Terres d'Aventure qui a laissé ses traces de crampons...

Des guides de haute montagne pro

Le diplôme français de guide de haute montagne UIAGM confère à son titulaire des compétences multiples et variées, qui lui permettent d'évoluer sur tous les types de terrains et d'enseigner de nombreuses disciplines sportives.

De part leur formation très polyvalente par l'ENSA (École nationale de ski et d'alpinisme de Chamonix) le territoire d'exercice du guide est particulièrement étendu. Le champ de compétence des guides va bien au-delà du territoire français puisqu'il s'étend à toutes les montagnes du monde, dans les contrées les plus reculées de la planète.

L'UIAGM en bref

Logo UIAGM
Équipement, techniques, nos guides vous conseillent

Créée en 1965 à Zermatt, l'Union internationale des associations de guides de montagne est destinée à :

  • Harmoniser les lois et textes réglementant la profession et la formation des guides ;
  • Intervenir en cas en cas de différend entre membres ou tierce personnes ;
  • Étudier les problèmes généraux et économiques de la profession ;
  • Créer des liens d'amitiés et encourager un échange d'idées entre les guides.

Sécurité et santé

Afin de profiter pleinement de nos programmes haute montagne, vous ne devez pas avoir de contre-indication aux efforts physiques, à l'altitude, au rayonnement solaire ni de traitement médical important. En cas de doute, nous vous invitons à consulter un médecin du sport.

Pour nos voyages lointains en haute altitude (au-delà de 5000m), vous pouvez passer des tests préliminaires auprès de l’Association pour la Recherche en Physiologie de l'Environnement (ARPE, 74 rue Marcel Cachin 93017 Bobigny Cedex, Tél : 01 48 38 77 57).

Rôle du guide

Le guide de haute montagne UIAGM est responsable de l’équipement général de l’ascension, du choix de l’itinéraire et de la position des camps d’altitude éventuels. Sa mission peut le conduire à équiper l’itinéraire, conduire une cordée, surveiller les cordées qui suivent. Il est le conseiller technique des cordées qui évoluent seules sur la montagne. Il est également le gestionnaire de la logistique de l’expédition, en fonction des conditions de la montagne et des participants ; il peut modifier le programme, arrêter la progression des cordées, faire redescendre un participant.

Matériel de sécurité

Pour nos ascensions en pays lointain, Terres d'Aventure fournit :

  • Une pharmacie collective ;
  • Un caisson hyperbare portable
    C'est un sac étanche dans lequel est placé le malade. Il est constitué d'une housse en "Cordura" doublée d'une vessie soudée en polyuréthane, avec hublot, manomètre et fermeture étanche ainsi que deux soupapes intérieures et deux robinets. Le caisson hyperbare fait descendre la pression : on peut par exemple se sentir à 3200m alors qu'en réalité on est à 7000m. Une pompe permet d'atteindre une pression de 220 millibars, pression limitée par l'ouverture de la soupape de sécurité. Huit coups de pompe par minute permettent de renouveler l'air dans le caisson et de laisser le malade pendant une à deux heures à l'intérieur ; 220 millibars correspondent à une perte d'altitude d'environ 3000m ce qui est largement suffisant pour faire disparaître les signes du MAM. Toutefois, à la sortie du caisson, le bénéfice est de courte durée (quelques heures), délai utilisé pour perdre rapidement de l'altitude ;
  • Un téléphone satellitaire pour tous les endroits isolés
    Le système Iridium permet d'être en communication avec au moins un satellite sur toute la terre à un moment quelconque.

Informations sur le MAM

Le mal aigu des montagnes (MAM) est le signe d'une acclimatation incomplète à l'altitude.

Quatre facteurs essentiels déterminent la survenue d'un MAM :

  • Vitesse d'ascension
  • Altitude atteinte
  • Durée du séjour
  • Susceptibilité individuelle

Il est le plus souvent bénin : maux de tête, nausées, insomnies, "vertiges". Les troubles surviennent 4 à 8h après l'arrivée en altitude et le plus fréquemment à partir de 3500m. Tout malaise ou symptôme en altitude doit a priori être considéré comme un défaut d'acclimatation. Si vous ressentez quelques-uns de ces troubles, prenez un gramme d'aspirine ou de paracétamol.

Si les signes s'estompent : vous pouvez continuer à monter ;
S'ils persistent : arrêtez-vous jusqu'à ce qu'ils diminuent ;
S'ils s'aggravent : redescendez jusqu'à ce qu'ils disparaissent.

En matière de prévention, les trois règles d'or sont :

  • Ne pas monter trop vite trop haut ;
  • Monter suffisamment haut pour s'acclimater ;
  • Ne pas rester trop haut trop longtemps.

À surveiller : les "4 Hypo"

  • Hypoxie : manque d'O2 ;
  • Hypoglycémie : manque de sucre ;
  • Hypothermie : manque de chaleur ;
  • Hypohydratation : manque d'eau.