Terre, une invitation au voyage

Partir en Mauritanie

Marianne Furlani
Partir en Mauritanie

Partez pour une expédition sur les traces des éleveurs nomades, sur la piste des oasis de l’Adrar et découvrez un massif magnifique, cisaillé d’oueds et de profonds canyons, cerné de beaux massifs dunaires.

Avant de découvrir tout ce que vous devez savoir pour faire de votre voyage en Mauritanie une réussite, plongez vous dans ce récit d'Hubert Prolongeau sur la réouverture de la Mauritanie au tourisme.

Pour qui ?

Les « Sahariens », ces nostalgiques du Sahara qui gardent un souvenir ému de leurs treks en Algérie, au Tchad ou au Niger, les amateurs de contes et de chants traditionnels.

Pour quoi faire ?

Poser les yeux sur un manuscrit vieux de plusieurs siècles à Chinguetti, se lancer dans de folles roulades dans les dunes, passer ses soirées à écouter les nomades raconter leurs histoires, au coin du feu.

Difficulté

4 à 6 heures de marche par jour environ. Dénivelé positif de 300 à 500 m.

Région d'Amsaka, dorsale des Rgueibat - Le train du désert

Préparation physique

Le terrain, constitué de sable et de rochers, ne présente aucune difficulté. Une simple bonne condition physique est requise.

Quand partir ?

De décembre à avril, car dans le désert de l'Adrar, les températures augmentent dès le mois de mars, atteignent leur maximum en mai et restent torrides jusqu'en septembre. Le désert se caractérise aussi par une amplitude thermique extrême : nuits très fraîches, journées chaudes.

Formalités

Passeport en cours de validité et 6 mois après la date de retour. Visa courtoisie obligatoire.

Bibliothèque Chinguetti, Les oasis de l'Adrar

Choisir une randonnée chamelière

Pendant une randonnée chamelière, le dromadaire transporte les affaires des randonneurs, le matériel nécessaire à la mise en place du bivouac ainsi que la nourriture. À ne pas confondre avec une méharée, pendant laquelle ce sont les randonneurs qui voyagent à dos de dromadaire.

Où dormir ?

Pendant la randonnée, à la belle étoile. Des tentes doubles sont à disposition si nécessaire, ainsi qu'une grande tente maure pour les repas.

Que manger ?

Du zrigh (du lait de chamelle frais ou caillé), beaucoup de légumes qui poussent dans les oasis, préparés en salade et en potage, un peu de viande, des céréales, des dattes, le tout arrosé de thé à la menthe. L'eau est plus que précieuse dans le désert, ne la gâchez pas ! L'alcool est interdit.

Comment s'équiper ?

En ville, une tenue correcte et respectueuse des coutumes locales est de rigueur : pas de short ni de bermuda, de débardeur ou de vêtements trop moulants ou décolletés. Dans le désert, on se protège du soleil et du sable (le jour), mais aussi du froid (la nuit). On choisit donc des matières respirantes.

Que rapporter ?

Un flacon de sable du désert de l'Adrar, des tapis de laine, des instruments de musique traditionnels, un chèche.

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